Selon un sondage publié par Décathlon, 57% des salariés pensent que le fait de retrouver des collègues dans le cadre de la pratique d’un sport en entreprise est un élément de motivation majeur, surtout lorsque l’ambiance n’est pas au rendez-vous. Ce sondage précise aussi que l’un des trois principaux motifs à la pratique du sport en entreprise est la volonté de resserrer les liens entre collègues.
Parallèlement, on observe une popularité croissante (quelle bonne nouvelle !) des évènements sportifs d’entreprise comme les Corporate Games ou encore le challenge Be-Walk.
Tous ces phénomènes dénotent ce que beaucoup ressentent dans leur environnement de travail : un besoin criant de soutien, de pouvoir se reposer, en toute confiance, sur les membres de son équipe. Face à cette nécessité de se sentir intégré dans un collectif, le sport apparait comme un catalyseur de premier ordre.
Si les militaires ont pour habitude de dire que « la sueur épargne le sang », elle permet tout au moins (pour les « civils » !) de se regarder autrement, de baisser la garde et de sacraliser des moments d’émotion communs qui fluidifient mécaniquement les échanges quotidiens. En témoigne (par effet direct ou indirect) l’observation suivante : en Suède, selon une étude de l’Université de Stockholm réalisée en 2014, la promotion de la pratique du sport en entreprise a permis de faire baisser l’absentéisme de 22%!
Et pourquoi ne pas chercher à allier ces mécanismes de cohésion avérés à des démarches de coaching d’équipe, visant à promouvoir le développement de la coopération ? Quelques éléments de réponse ici…